http://anglais.ac-noumea.nc/spip.php?article286

Baccalauréat professionnel

Article 1 - La liste des langues proposées aux épreuves obligatoires dans toutes les spécialités de baccalauréat professionnel est la suivante :
« allemand, anglais, arabe littéral, arménien, cambodgien, chinois, danois, espagnol, finnois, grec moderne, hébreu moderne, italien, japonais, néerlandais, norvégien, persan, polonais, portugais, russe, suédois, turc, vietnamien ».

Article 2 - Les candidats scolaires des établissements publics ou privés sous contrat, les apprentis des centres de formation en apprentissage ou des sections d’apprentissage habilités ainsi que les candidats de la formation professionnelle continue en établissements publics sont évalués par contrôle en cours de formation.
Les autres candidats passent la ou les épreuves sous forme ponctuelle.

Article 3 - Pour les candidats mentionnés au premier alinéa de l’article 2, la liste des langues est limitée aux langues effectivement enseignées au sein des établissements concernés.
Pour les autres candidats, le choix de la ou des langues est limité par la possibilité d’adjoindre au jury un examinateur compétent.

Article 4 - Pour toutes les langues énumérées à l’article 1, les compétences à évaluer sont définies en a et b de l’annexe à l’ arrêté du 10 février 2009 susvisé fixant le programme d’enseignement des langues vivantes étrangères pour les classes préparatoires au certificat d’aptitude professionnelle et pour les classes préparatoires au baccalauréat professionnel.

Article 5 - Les modalités d’évaluation des acquis et compétences en langues vivantes des candidats au baccalauréat professionnel figurent en annexe du présent arrêté.
Les documents supports d’évaluation et de notation font l’objet d’une publication par note de service.

Article 6 - Sont dispensés, à leur demande, de l’épreuve obligatoire de langue vivante 2 les candidats présentant une déficience du langage et de la parole.

Article 7 - Les dispositions du présent arrêté entrent en vigueur à compter de la session 2012 de l’examen du baccalauréat professionnel.

Article 8 - L’ arrêté du 6 avril 1994 relatif à l’épreuve de langue vivante au baccalauréat professionnel est abrogé à l’issue de la session d’examen 2011.

Article 9 - Le directeur général de l’enseignement scolaire et les recteurs sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 8 avril 2010
Pour le ministre de l’Éducation nationale, porte-parole du Gouvernement,
et par délégation,
Le directeur général de l’enseignement scolaire,
Jean-Michel Blanquer

Annexe
Modalités d’évaluation des acquis et compétences en langues vivantes au baccalauréat professionnel applicables à compter de la session 2012 de l’examen
1 - Coefficients
- Épreuve de langue vivante 1 (LV1) :
Spécialités du secteur de la production : coefficient 2 ;
Spécialités du secteur des services : coefficient 2, sauf spécialité « Restauration » : coefficient 3.
- Épreuve de langue vivante 2 (LV2) :
Concerne les spécialités relevant du secteur des services : coefficient 2.
2 - Évaluation en CCF (LV1 et LV2)
Cette évaluation donne lieu à une situation d’évaluation unique.

- Compétences évaluées : expression orale en continu, interaction orale et compréhension de l’écrit.

- Niveau attendu en référence à l’échelle de niveaux du CECRL : B1+ pour LV1, B1 pour LV2.

- Durée : 15 minutes, sans préparation ; partie une et partie deux : 5 minutes maximum chacune, notées pour un total de 20 points ; partie trois : 5 minutes maximum, notée sur 10.

L’évaluation a lieu au cours du sixième semestre de la formation conduisant à la délivrance du diplôme du baccalauréat professionnel. Le calendrier de cette évaluation est établi par le chef d’établissement (ou du centre de formation dans le cas d’un CFA habilité à pratiquer le CCF) après consultation des enseignants concernés. Ces derniers peuvent proposer, au sein de la période considérée, un ordre de passage des candidats qui tient compte de leur degré de maîtrise des compétences à évaluer. Les candidats reçoivent une convocation du chef d’établissement ou du directeur de centre de formation.
L’évaluation est conduite par les professeurs et/ou les formateurs enseignant les langues concernées dans l’établissement quelles que soient les classes ou groupes d’élèves qui leur sont confiés. Elle peut être organisée de manière à ce que les professeurs n’évaluent pas leurs élèves de l’année en cours.
La situation d’évaluation se compose de trois parties, chacune d’une durée maximale de cinq minutes. Aucune de ces trois parties n’est précédée d’un temps de préparation.

Partie 1

La première partie vise à évaluer la capacité du candidat à prendre la parole de manière continue. Elle prend appui sur une liste de trois thèmes ou sujets, libellés dans la langue concernée et consignés sur un document remis par le candidat au professeur. Ce document est au préalable validé par le professeur en charge de la formation.
Ces trois thèmes ou sujets peuvent relever d’un ou plusieurs des domaines suivants :
- celui des projets ou réalisations mis en œuvre par le candidat au cours de sa formation au baccalauréat professionnel ;
- celui de ses expériences professionnelles ou personnelles liées à son étude ou sa pratique de la langue étrangère concernée ;
- celui de la culture quotidienne, contemporaine ou patrimoniale du ou des pays où la langue étrangère étudiée est parlée, le candidat pouvant s’exprimer sur une œuvre étrangère (œuvre littéraire, picturale, musicale, architecturale, cinématographique, etc.), sur un objet ou produit du design industriel, de la tradition culinaire, de l’artisanat, etc., sur une manifestation ou un événement (artistique, sportif, politique, historique, etc.).
Le professeur choisit un des thèmes ou sujets proposés et invite le candidat à s’exprimer. Ce dernier dispose de cinq minutes maximum pour présenter, à l’oral et en langue étrangère, le thème ou le sujet en question. Au cours de cette phase d’expression en continu, le professeur doit laisser le candidat aller au bout de ce qu’il souhaite dire et veiller à ne pas l’interrompre, quelles que soient ses éventuelles hésitations.

Partie 2

La deuxième partie vise à évaluer la capacité du candidat à interagir en langue étrangère. À la suite de la présentation du candidat, le professeur amorce avec ce dernier un échange oral d’une durée maximum de cinq minutes. Cet échange oral commence par prendre appui sur la présentation du candidat et comporte des questions, des demandes d’explications ou d’illustrations complémentaires. L’échange peut ensuite s’ouvrir à d’autres questions. Au cours de cet entretien, le candidat doit faire preuve de son aptitude à s’exprimer et à communiquer spontanément.

Partie 3

La troisième partie, qui vise à évaluer la capacité du candidat à comprendre un document écrit rédigé en langue étrangère, est conduite en langue française. Elle prend appui sur un document inconnu en langue étrangère ne comportant pas plus de 15 lignes (ligne s’entend au sens de 70 signes environ y compris les blancs et signes de ponctuation) mis à la disposition du candidat par le professeur. Ce document peut relever de genres différents (publicité, extrait d’article de presse ou d’œuvre littéraire, courrier de nature professionnelle, notice, mode d’emploi, etc.). Il peut être informatif, descriptif, narratif ou argumentatif ; il peut comporter du dialogue. Il est authentique (au sens technique du terme), c’est-à-dire non élaboré ou adapté à des fins d’enseignement. Son degré de difficulté correspond au niveau du CECRL attendu pour les candidats concernés. Il peut comporter des éléments iconographiques (textes illustrés par des photographies, articles de presse accompagnés de dessins, textes publicitaires, bandes dessinées, etc.). On évitera toute spécialisation excessive dans le cas d’un document lié à un secteur professionnel.
Le professeur laisse au candidat le temps nécessaire pour prendre connaissance du support. Durant cette prise de connaissance, le candidat n’est pas autorisé à annoter le document ni à prendre des notes. Le professeur pose ensuite, en français, au candidat des questions graduées (du général au particulier) visant à vérifier son degré de compréhension. Le nombre de questions posées au candidat ne saurait être inférieur à quatre ni excéder six. Enfin, le professeur peut éventuellement demander au candidat de lire à haute voix tout ou partie du document.
Pour chaque candidat, le professeur établit son évaluation à partir de la fiche d’évaluation et de notation correspondant à la langue (LV1 ou LV2) présentée. Cette fiche fait l’objet d’une publication par note de service.
À l’issue de la situation de CCF, le professeur formule une proposition de note et une appréciation. Cette proposition de note ainsi que l’appréciation ne sont pas communiquées au candidat. Le professeur veille à ce que le candidat restitue le document support de la partie trois de l’épreuve.
La proposition de note attribuée à l’unité « langue vivante » du diplôme du baccalauréat professionnel est constituée de la moyenne des notes obtenues à chacune des composantes de la situation de CCF. Elle est, le cas échéant, arrondie au demi-point le plus proche. La note finale est arrêtée par le jury.

3 - Épreuve finale ponctuelle (LV 1 et LV2)
Cette épreuve est une épreuve orale.

- Compétences évaluées : expression orale en continu, interaction orale et compréhension de l’écrit.
- Niveau attendu en référence à l’échelle de niveaux du CECRL : B1+ pour LV1, B1 pour LV2.
- Durée : 15 minutes, précédées d’un temps de préparation de 5 minutes pour la première partie de l’épreuve ; partie une et partie deux : 5 minutes maximum chacune, notées pour un total de 20 points ; partie 3 : 5 minutes maximum, notée sur 10.

Cette épreuve est organisée par le recteur d’académie dans un centre d’examen. Le candidat reçoit une convocation.
Elle a pour but d’évaluer l’aptitude du candidat à s’exprimer oralement et à interagir en langue étrangère ainsi qu’à comprendre un document écrit rédigé en langue étrangère.
L’épreuve se compose de trois parties, chacune d’une durée maximale de cinq minutes. Seule la première partie est précédée d’un temps de préparation.

Partie 1

La première partie de l’épreuve prend appui sur un document inconnu remis au candidat par le professeur.
Ce document peut relever de genres différents : image publicitaire, dessin humoristique, photographie, reproduction d’une œuvre plastique, citation, proverbe, aphorisme, brève histoire drôle, simple question invitant le candidat à prendre position sur un thème d’actualité ou un phénomène de société, slogan, titre d’article de presse, etc.
Le candidat dispose de cinq minutes pour prendre connaissance du document, organiser ses idées et préparer son propos. Il dispose ensuite de cinq minutes maximum pour s’exprimer, à l’oral et en langue étrangère, à propos du document en question. Au cours de cette phase d’expression en continu, le professeur doit laisser le candidat aller au bout de ce qu’il souhaite dire et veiller à ne pas l’interrompre, quelles que soient ses éventuelles hésitations.
Le document n’a pas pour finalité de donner lieu à un commentaire formel de la part du candidat mais de permettre à ce dernier de prendre la parole librement.

Partie 2

La deuxième partie de l’épreuve vise à évaluer la capacité du candidat à interagir en langue étrangère. À la suite de la présentation du candidat, le professeur amorce avec ce dernier un échange oral d’une durée maximale de cinq minutes. Cet échange oral commence par prendre appui sur la présentation du candidat et comporte des questions, des demandes d’explications ou d’illustrations complémentaires. L’échange peut ensuite s’ouvrir à d’autres questions. Au cours de cet entretien, le candidat doit faire preuve de son aptitude à s’exprimer et à communiquer spontanément.

Partie 3

La troisième partie, qui vise à évaluer la capacité du candidat à comprendre un document écrit rédigé en langue étrangère, est conduite en langue française. Elle prend appui sur un document inconnu en langue étrangère ne comportant pas plus de 15 lignes (ligne s’entend au sens de 70 signes environ y compris les blancs et signes de ponctuation) mis à la disposition du candidat par le professeur. Ce document peut relever de genres différents (publicité, extrait d’article de presse ou d’œuvre littéraire, courrier de nature professionnelle, notice, mode d’emploi, etc.). Il peut être informatif, descriptif, narratif ou argumentatif ; il peut comporter du dialogue. Il est authentique (au sens technique du terme), c’est-à-dire non élaboré ou adapté à des fins d’enseignement. Son degré de difficulté correspond au niveau du CECRL attendu pour les candidats concernés. Il peut comporter des éléments iconographiques (textes illustrés par des photographies, articles de presse accompagnés de dessins, textes publicitaires, bandes dessinées, etc.). On évitera toute spécialisation excessive dans le cas d’un document lié à un secteur professionnel.
Le professeur laisse au candidat le temps nécessaire pour prendre connaissance du support. Durant cette phase, le candidat n’est pas autorisé à annoter le document ni à prendre des notes. Le professeur pose ensuite, en français, au candidat des questions graduées (du général au particulier) visant à vérifier son degré de compréhension. Le nombre de questions posées ne saurait être inférieur à quatre ni excéder six. Enfin, le professeur peut éventuellement demander au candidat de lire à haute voix tout ou partie du document.
Pour chaque candidat, le professeur établit son évaluation à partir de la fiche d’évaluation et de notation correspondant à la langue (LV1 ou LV2) présentée. Cette fiche fait l’objet d’une publication par note de service.
À l’issue de l’épreuve, le professeur formule une proposition de note et une appréciation. Cette proposition de note ainsi que l’appréciation ne sont pas communiquées au candidat. Le professeur veille à ce que le candidat ne conserve ni les documents supports des première et troisième parties de l’épreuve, ni les notes éventuellement prises pendant le temps de préparation de la première partie. Ces dernières sont détruites.
La proposition de note attribuée à l’unité « langue vivante » du diplôme du baccalauréat professionnel est constituée de la moyenne des notes obtenues à chacune des composantes de l’épreuve. Elle est, le cas échéant, arrondie au demi-point le plus proche. La note finale est arrêtée par le jury.