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2- Le cadre & les chiffres

Les sections européennes ou de langues orientales en collège et lycée

Les sections européennes ou de langues orientales ont fêté leur dixième anniversaire en 2002. Depuis leur création, leur succès ne se dément pas : ce sont ainsi plus de 160 000 élèves, à la rentrée 2004, qui ont été scolarisés dans plus de 3000 sections, implantées sur tout le territoire en collège et en lycée, dans l’enseignement public et dans des établissements privés sous contrat d’association.

C’est pour répondre à l’attente d’un public scolaire de plus en plus large, désireux d’acquérir la maîtrise d’une langue étrangère à un haut niveau, aussi proche que possible du bilinguisme, que le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche à mis en place ce dispositif en 1992.

Dans le cadre du projet de loi d’orientation pour l’avenir de l’École, il est envisagée d’augmenter de 20 % d’içi 2010, le nombre de sections européennes en collège et lycée.

L’ambition fondatrice, au-delà de la dimension linguistique, vise un véritable renouvellement pédagogique qui implique une connaissance approfondie de la civilisation du ou des pays concernés, la dynamisation des échanges et des partenariats avec des établissements étrangers, la sensibilisation aux enjeux de la citoyenneté européenne, l’approfondissement de l’interdisciplinarité.
A qui sont-elles destinées ?

Les sections européennes et de langues orientales sont ouvertes à toutes les catégories d’élèves, dès lors qu’ils manifestent un goût et une aptitude suffisants pour les langues. L’enseignement dispensé dans ces sections repose sur les programmes en vigueur dans l’ensemble des collèges et lycées, y compris pour les disciplines non linguistiques.

La réussite des sections repose avant tout sur l’implication et sur la cohésion de l’ensemble de l’équipe pédagogique.

A cet égard, on observe assez fréquemment que ces sections ont entraîné une mobilisation solidaire des enseignants impliqués dans l’expérience et modifié, en outre, la relation pédagogique entre élèves et professeurs.

Les sections européennes ou de langues orientales constituent enfin un outil au service du renforcement et de la diversification de l’enseignement des langues vivantes, en permettant l’ouverture dans la première ou la seconde langue vivante étudiée et en élargissant à d’autres langues que les langues européennes. Dans ce cas, ces sections prennent l’appellation de sections de langues orientales.

Si la ventilation par langue place l’anglais au premier rang, suivi par l’allemand, par l’espagnol, l’italien, on trouve également, en nombre plus limité, des sections de russe, de portugais, de néerlandais, de chinois, de japonais, etc.
Texte fondateur des sections européennes

Quelles en sont les caractéristiques ?

- déconcentration de la décision d’ouverture et de la mise en oeuvre, expressément confiées aux recteurs ;

- souplesse du dispositif pédagogique, dans le respect de règles minimales : début de la scolarité en 4ème et plus exceptionnellement en 6ème, avec, pendant deux ans, un renforcement horaire de l’enseignement de la langue, à raison de deux heures supplémentaires au moins par semaine, suivi du passage à l’enseignement partiel d’une ou plusieurs disciplines non linguistiques dans la langue de la section ;

- effort pour mettre l’accent sur les langues moins souvent choisies par les élèves, langues latines et langues orientales, en faveur desquelles a été retenu le principe d’une scolarité à partir de la 4ème, parce qu’elle permet ainsi de faire porter la section sur la deuxième langue vivante ;

- référence, enfin au projet d’établissement, conçu comme une charte propre à fédérer les équipes tant enseignantes qu’administratives et à assurer la cohérence des initiatives pédagogiques et culturelles.

La scolarité suivie en section européenne ou de langue orientale est sanctionnée par une indication particulière portée sur le diplôme du baccalauréat général, technologique ou professionnel.

Cette dernière dépend :

- du résultat obtenu à l’épreuve obligatoire de langue vivante 1 ou 2 du baccalauréat qui a porté sur la langue de la section : le candidat, doit y obtenir au moins 12/20.

- du résultat obtenu à une évaluation spécifique, composée du résultat, pour 80 % de la note, d’une épreuve orale et, pour 20 %, d’une évaluation en cours de formation : le candidat doit y obtenir au moins 10/20. Depuis la session 2004, le candidat peut faire prendre en compte cette évaluation spécifique dans le calcul de la note globale comptant pour l’obtention du baccalauréat, par substitution à l’une ou l’autre des épreuves facultatives. Il fait connaître son choix au moment de l’inscription à l’examen.

L’impulsion donnée au développement des sections européennes dans l’enseignement professionnel vise à préparer l’ensemble des jeunes aux compétences que requièrent non seulement l’importance grandissante de la dimension internationale dans l’économie mais également les nouveaux enjeux de la citoyenneté.

Mise à jour :
4 décembre 2007

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