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Luc Chatel défend le DNB

Le ministre de l’Education nationale Luc Chatel a assuré à Lyon qu’il n’était "pas question de supprimer le brevet des collèges", comme le propose un rapport parlementaire, car les "Français y sont très attachés". "Les Français sont très attachés à un examen de fin de cycle obligatoire et c’est important qu’un examen vienne clôturer cette séquence", a déclaré le ministre, interrogé sur un rapport parlementaire du député Jacques Grosperrin (UMP) préconisant la suppression du brevet au profit d’un contrôle continu.

M. Chatel était venu inaugurer à Lyon le premier volet d’un séminaire international sur "l’Ecole et la Nation" à l’Institut de recherche pédagogique. "J’ai indiqué aux parlementaires l’attachement des Français et mon attachement et j’ai indiqué que je souhaite le maintenir", a poursuivi le ministre, pour qui "il n’est pas question de le supprimer".

Mais "cela ne veut pas dire ne pas l’adapter et le faire évoluer", a-t-il toutefois ajouté, soulignant qu’un "socle commun de connaissances et de compétences" avait déjà été intégré, ainsi qu’une "épreuve informatique et en langues". "Depuis deux ans, nous faisons évoluer ce diplôme et nous allons continuer pour qu’il permette d’évaluer ce socle commun de connaissances et de compétences, nous y travaillons et je pense que les propositions des parlementaires peuvent être utiles", a-t-il conclu.

Interrogé par l’AFP, M. Grosperrin a expliqué qu’il préconisait, dans un rapport qui sera rendu public la semaine prochaine, de "supprimer les épreuves actuelles" du brevet des collèges (mathématiques, français, histoire-géographie, d’éducation civique, auxquelles s’ajoutent une note de vie scolaire, le brevet informatique et internet niveau collège et un examen en langue vivante).

Mise à jour :
4 avril 2010

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