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Courrier de l’inspection

Références :
-  Décret n°2007-921 du 15 mai 2007 et arrêté du 15 mai 2007 publiés au Journal Officiel du 16 mai 2007
-  Livret de connaissances et de compétences
-  Expérimentation du livret : « Grille de référence -La pratique d’une langue vivante étrangère » (octobre 2007)
-  Bulletin officiel n°3 du 17 janvier 2008. Note de service n°2008-003 du 9-1-2008 : modalités d’attribution du diplôme national du brevet pour la session 2008.
-  Lettre en date du 12 février 2008 co-signée par le directeur général de l’Enseignement scolaire et le doyen de l’Inspection générale sur l’évaluation de la maîtrise du niveau du niveau A2 dans une langue étrangère au diplôme national du brevet.

La rénovation du diplôme national du brevet engagée en application des dispositions de l’article L.332-6 du code de l’éducation résultant de la loi du 2 avril 2005 s’opère de manière progressive depuis 2006.
La session 2008 a amorcé une étape importante de la validation de « la maîtrise des connaissances et des compétences du socle » avec la prise en compte de deux compétences du socle pour l’admission des candidats : l’obtention du Brevet informatique et internet (B2i) niveau collège et l’atteinte du niveau A2 du « cadre européen commun de référence pour les langues » dans une langue vivante étrangère. Vous trouverez ci-dessus les références des textes reçus sur ce dernier point au cours de l’année scolaire 2007-2008. Leur nombre souligne l’importance de la décision.
Nous tenons à vous remercier ainsi que les chefs d’établissement et leurs adjoints qui vous ont accompagnés et soutenus pour vous aider dans la mise en place de cette nouvelle validation. Au vu des statistiques qui nous ont été communiquées à ce jour, la session 2008 peut être considérée comme une réussite à Paris.
En l’absence d’informations nouvelles à cette date, tout laisse à penser qu’il n’y aura pas de modifications pour la session 2009 du brevet.
Les langues vivantes sont évaluées à la fois dans le cadre du contrôle continu (LV1 et LV2) et pour l’une d’entre elles, au choix de l’élève parmi celles qu’il étudie, pour attester de la maîtrise du niveau A2. Nous voudrions attirer votre attention sur quelques points qu’il nous paraît important de porter à votre connaissance.

Évaluation en vue de la validation ou non du niveau A2 dans une langue
Comme indiqué dans la note de service du 9 janvier 2008 publiée dans le BO n°3 du 17 janvier 2008 « l’appréciation de la maîtrise du niveau A2 pour la langue étrangère choisie par le candidat fait l’objet d’une procédure bien distincte du contrôle continu ». Par procédure, il faut entendre que le professeur doit renseigner la grille qui figure en annexe du BO n°3 du 17 janvier 2008 (pour transmission au jury), et non attribuer une note, comme c’est le cas pour le contrôle continu.
L’évaluation dans ce cadre ne donne donc pas lieu à une note chiffrée.
Il est nécessaire que les 5 activités langagières soient évaluées séparément tout au long de l’année pour renseigner l’annexe attestant l’atteinte du niveau A2. L’attestation est délivrée au vu des résultats annuels des élèves et par référence à l’annexe.
Chaque professeur est responsable de l’évaluation de ces 5 activités langagières dans le cadre habituel de sa classe, sur la base des grilles de référence parues sur Eduscol. Il pourra utiliser aussi des outils d’évaluation personnels élaborés à partir de ces grilles et des programmes du palier 1.

Évaluation dans le cadre du contrôle continu

Si le niveau A2 du CECRL est exigible dans une langue pour l’attribution de l’attestation du niveau A2, c’est le niveau B1 qui selon les programmes est visé en 3ème LV1. En revanche les programmes visent le niveau A2 en 3ème LV2.
L’évaluation dans les deux langues doit se traduire par une note chiffrée. Il s’agit le plus souvent d’une moyenne qui résulte de plusieurs devoirs et interrogations.
Actuellement, on observe des disparités importantes entre établissements ou entre professeurs à l’intérieur d’un même établissement, voire au sein d’une même langue, dans les pratiques qui conduisent à cette moyenne. On constate en particulier une prise en compte insuffisante des activités orales (compréhension de l’oral, expression orale en continu et en interaction) ainsi qu’une tendance à accorder un poids excessif à la restitution de connaissances et savoirs dans les évaluations. Ces constats doivent conduire à une réflexion au sein des établissements sur l’évolution souhaitable des pratiques d’évaluation, en vue de les harmoniser et de les mettre en cohérence avec les objectifs des programmes. On rappellera que conformément aux programmes nationaux les élèves doivent être régulièrement entraînés et évalués dans les 5 activités langagières définies dans le cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL). Leur moyenne annuelle doit donc prendre en compte, à part égale, leurs performances dans les 5 activités langagières.
S’il paraît légitime d’encourager, de valoriser les efforts fournis par les élèves pour acquérir des connaissances au demeurant indispensables, il sera nécessaire de s’accorder sur le poids qu’on leur attribuera dans la notation. Ce sont là des contenus à aborder en conseil d’enseignement.
L’évaluation des langues vivantes pour le DNB doit être l’occasion de commencer à construire dans chaque établissement des habitudes communes d’évaluation entre les professeurs d’une même langue et entre des professeurs de langues différentes. Les évaluations communes sont possibles et même souhaitables, sous réserve qu’elles soient l’un des éléments d’appréciation et non le seul. Il ne saurait être question d’organiser une épreuve unique ou finale pour l’attribution du brevet.
Nous sommes, bien sûr, à votre disposition pour répondre à vos questions éventuelles et vous adressons nos sentiments très cordiaux.

Mise à jour :
27 novembre 2009

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